Canva - Men Holding Hands Together in the Meadow

Dresser un portrait des réalités que vivent les personnes de la communauté LGBT de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine et favoriser leur l'inclusion sociale et leur bien-être.

Partenaire : Association LGBT+ Baie-des-Chaleurs

Axe : Vitalité et bien-être des collectivités

Service : Recherche appliquée

Année : 2014

Le projet a été séparé en deux grandes étapes. La première concernait la rencontre de plusieurs intervenants du milieu en lien avec les personnes de la communauté LGBT+ afin de connaître leurs réalités et les problématiques qu’ils constatent dans leur pratique. La deuxième consistait à élaborer un questionnaire pour avoir la vision des personnes LGBT+ de la région à propos de différentes facettes de leur vie, dans le but de tracer un portrait des réalités vécues par cette communauté.

Les objectifs étaient :

  • Sensibiliser la population aux problématiques que vivent les personnes de la communauté LGBT
  • Connaître les besoins et les défis des intervenants de première ligne consultés par des personnes LGBT ou leurs proches
  • Rendre accessible les résultats de l’étude pour favoriser, grâce à une meilleure connaissance, l’acceptabilité et l’inclusion sociale
  • Collaborer, avec les autres intervenants du milieu en lien avec la communauté LGBT et avec la Chaire sur l’homophobie de l’UQAM, à la création de plans d’action et à l’élaboration d’outils vulgarisés à partir des résultats des enquêtes
  • Avoir une meilleure connaissance des différences entre les hommes et les femmes LGBT en région ainsi qu’entre les communautés francophones et anglophones

Un des aspects les plus saillants de cette étude est le niveau très élevé de solitude rapporté par les personnes LGBT+. L’isolement social est lié à un manque d’occasions de rencontre dans les espaces publics du territoire et à la difficulté de rencontrer un partenaire amoureux ou sexuel. De plus, il semble que la situation des femmes et des jeunes LGBT+ de la Gaspésie et des Îles soit préoccupante. Il ressort que leur santé mentale autorapportée est significativement plus basse que la moyenne de la population.

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